Le Mirage de Lawrence
Traversant le désert du monde à cheval blanc
Un homme aux yeux transparents retire son turban
Il scrute l’horizon vers le levant
Une fine silhouette se forme dans la brume
L’étoile du matin s’allume
Une fille du ciel marchant
Originelle est sa parure
Elle Transforme le sable miroitant
Elle avance les pieds nus à pas lent
Il descend lentement sa monture
Le front humide le cœur battant
Elle avance, un tatouage sur sa ronde chute
Il voudrait sa vie durant
Explorer les tournants
Les déviés de son corps brûlant
Ses yeux sont comme un nuage de lumière
Dans la forêt sauvage faite de pierre
Elle rayonne d’un cœur d’enfant fière
Comment ne pourrait-il pas l’emmener
Sur son cheval blanc de lumière
Et fondre dans son cœur vivant ?
Comment ne pas explorer ses doux virages
Et ses chemins tournants ?
Il lui tend la main
Et sans mots dire
Elle lui donne sans réfléchir
Et s’en vont dans un coin de rocher
Il caresse longuement ses vertes vallées
Et ses infinis dénivelés
Pour se fondre enfin
Dans l'univers sans fin
Traversant le désert du monde à cheval blanc
Un homme aux yeux transparents retire son turban
Il scrute l’horizon vers le levant
Une fine silhouette se forme dans la brume
L’étoile du matin s’allume
Une fille du ciel marchant
Originelle est sa parure
Elle Transforme le sable miroitant
Elle avance les pieds nus à pas lent
Il descend lentement sa monture
Le front humide le cœur battant
Elle avance, un tatouage sur sa ronde chute
Il voudrait sa vie durant
Explorer les tournants
Les déviés de son corps brûlant
Ses yeux sont comme un nuage de lumière
Dans la forêt sauvage faite de pierre
Elle rayonne d’un cœur d’enfant fière
Comment ne pourrait-il pas l’emmener
Sur son cheval blanc de lumière
Et fondre dans son cœur vivant ?
Comment ne pas explorer ses doux virages
Et ses chemins tournants ?
Il lui tend la main
Et sans mots dire
Elle lui donne sans réfléchir
Et s’en vont dans un coin de rocher
Il caresse longuement ses vertes vallées
Et ses infinis dénivelés
Pour se fondre enfin
Dans l'univers sans fin
La Purée de l’existence
Disposé en rebord je vois la pomme frite tomber
Dans le vide de l’espace à demi mesuré
Qui voudrait bien me dire pourquoi
La pomme frite fut soudain en proie
Dans le ciel à demi carnassier
Au désir de se fondre
Dans l’univers sans répondre
Pourquoi fusse-t-elle soupe au lait?
Cette frite libertaire
Qui échappe à tout honoraire
Et qui décida enfin de se jeter au lait
Pour devenir purée
Aux confins de l’espace mélangé
le sel s’ajoute à l’existence
La naissance d’une sexuance
Qui ouvre les portes de l’amour
du travail bien fait
Qui pourrait imaginer le beurre
D’une nuitée sur-ménagée de leurres
Afin d’ajouter
A la purée de l’existence
Un peu de sensuance
Disposé en rebord je vois la pomme frite tomber
Dans le vide de l’espace à demi mesuré
Qui voudrait bien me dire pourquoi
La pomme frite fut soudain en proie
Dans le ciel à demi carnassier
Au désir de se fondre
Dans l’univers sans répondre
Pourquoi fusse-t-elle soupe au lait?
Cette frite libertaire
Qui échappe à tout honoraire
Et qui décida enfin de se jeter au lait
Pour devenir purée
Aux confins de l’espace mélangé
le sel s’ajoute à l’existence
La naissance d’une sexuance
Qui ouvre les portes de l’amour
du travail bien fait
Qui pourrait imaginer le beurre
D’une nuitée sur-ménagée de leurres
Afin d’ajouter
A la purée de l’existence
Un peu de sensuance
J’aimerai être canard
Sur le bord d’entre deux eaux
Je vois mon double canard flotter
Sur le demi monde salaud
Comme j’aimerai devenir canard
Pour confondre deux mondes sur l’eau
Entre ciel et terre, le protubérant coucou
Dont multiple sont les couleurs du cou
Qui ne pourra jamais me convaincre
D’éviter d’être canard à l’eau
Plutôt que canard l’huile
Plutôt que canard à l’orange
Plutôt que connard canard
Oui je les vois quelques chasseurs en mal d'eau de vie
Siffler douze bières avec Whisky
Pour tuer ensuite la vie de mes amis
Qui n’avait demandé
Qu’un peu de café au lait
Et de poisson bien frais
Oui j’en ai marre de vivre
Comme les autres le souhaite
Je suis un canard pas comme les Chouettes
Qui veut simplement flotter entre deux eaux
Et montrer à l’humanité
Son amour illimité
Sur le bord d’entre deux eaux
Je vois mon double canard flotter
Sur le demi monde salaud
Comme j’aimerai devenir canard
Pour confondre deux mondes sur l’eau
Entre ciel et terre, le protubérant coucou
Dont multiple sont les couleurs du cou
Qui ne pourra jamais me convaincre
D’éviter d’être canard à l’eau
Plutôt que canard l’huile
Plutôt que canard à l’orange
Plutôt que connard canard
Oui je les vois quelques chasseurs en mal d'eau de vie
Siffler douze bières avec Whisky
Pour tuer ensuite la vie de mes amis
Qui n’avait demandé
Qu’un peu de café au lait
Et de poisson bien frais
Oui j’en ai marre de vivre
Comme les autres le souhaite
Je suis un canard pas comme les Chouettes
Qui veut simplement flotter entre deux eaux
Et montrer à l’humanité
Son amour illimité
Poté
Poté, encore un vocable ne voulant rien dire
Mais le Cac 40, que veut-il dire ?
Poté, un mot qui n’a pas de sens
Mais le commerce mondial à t-il un sens ?
Poté, un mot évoquant un plat
Mais les plats vantent-ils les mérites verticaux?
Poté, un mot n’ayant ni queue ni tête
Mais le monde a-t-il une tête ?
Poté, un mot super marrant
Oui le monde est supermarché
Demeuré
Au demeurant
Un demeuré
Demeure
Dans une demeure
Demeurant
Demeurée
De demeurer
La demeure
De demeurés
Qui au demeurant
Demeure
Dans une demeure
Demeurant
Demeurée
De demeurer
Une demeure
De demeurés
Au demeurant
Un demeuré
Demeure
Dans une demeure
Demeurant
Demeurée
De demeurer
La demeure
De demeurés
Qui au demeurant
Demeure
Dans une demeure
Demeurant
Demeurée
De demeurer
Une demeure
De demeurés
C’est la boucle qui tourne en boucle
Qui a dit que l’histoire se répète ?
Quelqu’un de rompu à l’humour de répétition
Non l’histoire ne doit plus se répéter
Car l’histoire n’est pas un poème
L’histoire doit tout simplement péter
Oui ça va péter
.
La fatalité du fatal
Si fatalement vous fatalisez
Sur la femme fatale qui plait à l’homme fatal
Et qu’elle aime l’Arme Fatale
Alors fatalement vous deviendrez
Un homme fatal qui plongera dans le fatalisme
Rompu à la fatalité d’une vie fatale
Et qui réduira le fatalisme
A un concept fatal
plongeant fatalement
Dans la fatalité
Si fatalement vous fatalisez
Sur la femme fatale qui plait à l’homme fatal
Et qu’elle aime l’Arme Fatale
Alors fatalement vous deviendrez
Un homme fatal qui plongera dans le fatalisme
Rompu à la fatalité d’une vie fatale
Et qui réduira le fatalisme
A un concept fatal
plongeant fatalement
Dans la fatalité
Concoctons une concoction
Pour concocter une concoction à peu de frais
Et gagner beaucoup d’argent frais
Et même d’argent lourd
Il suffit d’ouvrir un laboratoire de concoctage
Financé par le vide qui soumet l’état concocté
Puis ensuite de concocter un nombre surabondant
De concoctions concoctés par un concocteur diplômé
Pour soigner sois-disant les gens ignorant la composition des concoctions
Mais si par malheur la concoction se révèle concoctive
Il faut l’enfermer au sous sol du centre de concoction
Car si les concoctions déconcoctionnent les concocteurs
Il n’y aura plus besoin de laboratoire de concoction
Et tous les beaux dollars s’envoleront
En une véritable pluie de déconcoction mondiale
Pour concocter une concoction à peu de frais
Et gagner beaucoup d’argent frais
Et même d’argent lourd
Il suffit d’ouvrir un laboratoire de concoctage
Financé par le vide qui soumet l’état concocté
Puis ensuite de concocter un nombre surabondant
De concoctions concoctés par un concocteur diplômé
Pour soigner sois-disant les gens ignorant la composition des concoctions
Mais si par malheur la concoction se révèle concoctive
Il faut l’enfermer au sous sol du centre de concoction
Car si les concoctions déconcoctionnent les concocteurs
Il n’y aura plus besoin de laboratoire de concoction
Et tous les beaux dollars s’envoleront
En une véritable pluie de déconcoction mondiale
Poème à la masse
Ceci est un poème qui s’adresse à la masse
Pour qui la déraison est la référence de masse
Que faisons nous du capital de masse ?
Qui ne profite nullement à la masse
Sauf peut-être à Jeanne Masse
Parfois, comme ça, il manque une masse
Pour tout fracasser en masse
Y compris la paroisse qui tourne à la masse
Et quand la radio amasse des histoires à la masse
J’enfonce la caillasse à coup de chiasse
Oui, je suis le média de masse
Ceci est un poème qui s’adresse à la masse
Pour qui la déraison est la référence de masse
Que faisons nous du capital de masse ?
Qui ne profite nullement à la masse
Sauf peut-être à Jeanne Masse
Parfois, comme ça, il manque une masse
Pour tout fracasser en masse
Y compris la paroisse qui tourne à la masse
Et quand la radio amasse des histoires à la masse
J’enfonce la caillasse à coup de chiasse
Oui, je suis le média de masse
Tati était-il tatillon ?
Tâtons un peu Tati et non Tintin
Qui tintait guerre les tartes Tatin
Tati tâtait tous les taxis
Temps et si bien
Qu’il tapait tous tes trains
Très cabotin, Tati se tapis sous Titi
Tant qu’il tari le tapis de teintes
Tati tamponnait Titi
L’oiseau de sa tati
Finalement Titi ne tari pas d’éloge
Sur Tati devenu timbré
Pour qui il acheta chez tati des tartines
Tâtons un peu Tati et non Tintin
Qui tintait guerre les tartes Tatin
Tati tâtait tous les taxis
Temps et si bien
Qu’il tapait tous tes trains
Très cabotin, Tati se tapis sous Titi
Tant qu’il tari le tapis de teintes
Tati tamponnait Titi
L’oiseau de sa tati
Finalement Titi ne tari pas d’éloge
Sur Tati devenu timbré
Pour qui il acheta chez tati des tartines
Mon premier spectacle Hippie chez François Plassard
2008
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Céres
Le départ de Vagabond'eau
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