Lawrence Alma-Tadema,
Peintre britannique, de son vrai nom Lourens Alma Tadema, naît dans une famille néerlandaise aisée. Son père, notaire de profession, décède prématurément alors que le jeune Lawrence est âgé de quatre ans. Très tôt, l'enfant montre de grandes dispositions artistiques qu'il développe en dessinant et peignant, de même qu'un grand sens de la méthode. Ainsi, en 1851, il peint un portrait de sa sœur qu'il numérote Op. [Opus] I, une pratique qu'il gardera tout au long de sa vie, sa dernière toile portant le numéro Op. CCCCVIII.
Peintre britannique, de son vrai nom Lourens Alma Tadema, naît dans une famille néerlandaise aisée. Son père, notaire de profession, décède prématurément alors que le jeune Lawrence est âgé de quatre ans. Très tôt, l'enfant montre de grandes dispositions artistiques qu'il développe en dessinant et peignant, de même qu'un grand sens de la méthode. Ainsi, en 1851, il peint un portrait de sa sœur qu'il numérote Op. [Opus] I, une pratique qu'il gardera tout au long de sa vie, sa dernière toile portant le numéro Op. CCCCVIII.
Autumn Vintage Festival
Unconscious Rivals - 1893
A Priestess of Apollo - 1888
Sculptors in ancient Rome - 1877
The finding of Moses - 1904
Expectations
En 1852, il intègre l'Académie d'Anvers et devient l'élève de Gustave Wappers puis de Nicaise de Keyser. Tous deux sont proches du mouvement romantique, et de Keyser, en particulier, encourage ses élèves à peindre des sujets historiques. En 1856, il quitte l'académie, devient l'assistant du peintre Hendryk Leys et s'installe chez l'archéologue Louis de Taye, au contact duquel il s'intéresse à l'histoire et à l'archéologie. En 1862, il se rend à Londres pendant l'Exposition universelle. Lorsqu'il visite le British Museum, il est très impressionné par la collection d'objets égyptiens et particulièrement par la « frise du Parthénon », ce qui influencera considérablement son œuvre par la suite.
Ask me no more - 1906
The frigidarium - 1890
Hero - 1898
A Favorite Custom - 1909
En 1863, il épouse une Française, Marie Pauline Gressin de Boisgirard, et découvre l'Italie lors de leur voyage de noces. Alors qu'il avait prévu d'y étudier l'architecture des églises primitives, il tombe sous le charme des ruines de Pompéi. Il en rapportera une impressionnante collection de photographies qui lui servira de documentation pour ses toiles à venir, représentant pour la plupart des scènes de la vie courante durant l'Antiquité. Plus tard, sa grande habileté à reproduire l'architecture antique lui vaudra le surnom de « peintre du marbre ».
Sappho & Alcaeus - 1881
Caracalla and Geta - 1907
A kiss - 1891
Ave Caesar Io Saturnalia - 1880
Dedication of the Priestess of Bacchus -1881
De retour d'Italie, il s'installe à Paris où il rencontre le célèbre marchand d'art belge Ernest Gambart, qui l'encourage dans la voie qu'il a choisie et lui commande une vingtaine de toiles pour sa galerie londonienne. Le succès est immédiat. En 1865, son fils meurt de la variole, puis il perd son épouse en 1869, se retrouvant seul avec deux fillettes, Anna et Laurence. Craignant une invasion prussienne, il quitte la France, tout comme Monet et Pissarro, et s'installe à Londres en 1870. Il se remarie avec une de ses élèves âgée de dix-sept ans, Laura Epps, et en 1873, devient sujet britannique.
Discourse
Welcome footsteps - 1883
Antony and Cleopatra - 1883
A Greek Woman - 1869
The Education of the Children of Clovis - 1861
Egyptian Chess Players - 1879
Spring (détail) - 1894
Spring - 1894
Vain Courtship - 1900
The Roses of Heliogabalus - 1888
A Coign of Vantage - 1895
An Audience at Agrippa's - 1875
The Colisseum - 1896
Autumn Vintage Festival - 1836
Phidias Showing the Frieze of the Parthenon to his Friends - 1868
Death of the Pharaoh Firstborn Son - 1872
Pandora
Les expositions se succèdent, lui assurant un immense succès, aussi bien en Europe qu'aux États-Unis ou en Australie, pays où de nombreux prix lui sont décernés. En 1876, il devient membre de l'Académie Royale et en 1899, il est anobli par la reine Victoria.
Le décès de sa seconde épouse en 1909 attriste profondément Alma-Tadema mais n'affecte en rien son talent. Il continue à peindre, produisant, d'après certains, quelques-unes de ses plus belles toile. Après une carrière de près de soixante ans, il meurt au spa de Wiesbaden, le 25 juin 1912. Son corps repose dans la cathédrale Saint-Paul de Londres.
Le décès de sa seconde épouse en 1909 attriste profondément Alma-Tadema mais n'affecte en rien son talent. Il continue à peindre, produisant, d'après certains, quelques-unes de ses plus belles toile. Après une carrière de près de soixante ans, il meurt au spa de Wiesbaden, le 25 juin 1912. Son corps repose dans la cathédrale Saint-Paul de Londres.